
Nous devons tous travailler sur les softskills, dans un monde qui change, c’est ce qui vous donnera la stabilité
Chaque poste nécessite une série de connaissances, plus ou moins techniques, sur les tâches à accomplir, mais il existe une autre série de compétences plus transversales qui sont également nécessaires pour s’intégrer dans un environnement de travail. Ce sont les softskills et ce sont celles liées à la communication ou à l’intelligence sociale et émotionnelle, entre autres. Jusqu’à présent, ces capacités n’avaient pas reçu l’attention qu’elles méritent mais, pour Enrique Escalante, chef des personnes Havas du groupe, elles sont le facteur de différenciation.
« Nous devons tous nous impliquer dans les compétences générales. Si c’est un monde qui va changer si rapidement, ces softskills sont ce qui va vous donner une certaine stabilité, ils vont vous aider à faire face à tous ces changements », a défendu Escalante lors du XIII Smart Business Meeting organisé par Business Insider Spain.
L’importance de ces compétences a beaucoup augmenté ces dernières années, à tel point qu’en 2019 une étude LinkedIn révélait que 57 % des dirigeants les considéraient plus importantes que les compétences dites dures, c’est-à-dire les connaissances techniques spécifiques de chaque poste et secteur.
Selon l’IEBS, le top 3 des softskills est composé de résilience, de pensée critique et d’engagement. La première compétence devient encore plus importante compte tenu du contexte actuel, où l’incertitude est à l’ordre du jour.
Escalante a défendu que c’est ce type de compétence qui se différencie dans un monde où les compétences dures deviennent très bientôt obsolètes. Il est donc nécessaire de les prendre en compte et de les valoriser dans les processus de recrutement.